Vous le savez sans doute déjà, la RT2012 impose l’établissement de deux attestations : l’une au moment du dépôt de permis de construire (signée par le maître d’ouvrage), l’autre en fin de chantier (établie par un contrôleur missionné par le maître d’ouvrage – architecte, diagnostiqueur DPE, contrôleur technique ou organisme certificateur). Ces attestations sont établies sur la base d’une étude thermique, que réalise le bureau d’études missionné par le maître d’ouvrage.

  Du côté des pouvoirs publics, ces attestations sont contrôlées par les agents de l’administration territoriale de l’Etat. Le contrôle s’effectue selon trois niveaux : contrôle sur dossier, contrôle des éléments techniques du projet et enfin contrôle sur site.

1. Contrôle du dossier

Un contrôle de niveau I est réalisé par les agents de la Direction Départementale des Territoires (DDT) ou des services d’urbanisme, le cas échéant. Ce contrôle se limite à une évaluation de la conformité des attestations de prise en compte de la RT2012, au dépôt de permis de construire et à l’achèvement des travaux. En cas d’incohérence, un contrôle de niveau II ou de niveau III peut être établi par l’inspecteur.

2.  Analyse des pièces techniques de l’opération

Les contrôles de niveau II peuvent être réalisés de manière aléatoire ou à la suite une incohérence détectée lors du contrôle de niveau I.

Pour ce type de contrôle, le maître d’ouvrage devra fournir à l’expert du ministère un certain nombre d’éléments techniques du projet tels que les plans détaillés et l’étude thermique de l’opération. Un délai de plusieurs semaines est généralement laissé au maître d’ouvrage pour réunir l’ensemble des documents et solliciter ses fournisseurs et son bureau d’études thermiques. Si ces documents ne sont pas transmis un procès verbal sera établi.

Lors de l’analyse du dossier complet, si une incohérence est constatée, l’expert en informera le maître d’ouvrage, notamment afin de lui permettre de justifier de la conformité de son projet de construction. Dans ce cas, un contrôle de niveau III avec une visite sur site est généralement programmé afin de vérifier la conformité effective du projet.

3. Contrôle de conformité sur site

Le contrôle de niveau III est similaire à une visite de fin de chantier permettant de valider que la construction est bien conforme à la réglementation. Il est réalisé par des agents commissionnés et assermentés et fait suite à une incohérence décelée au moment du contrôle de niveau I ou II.

Si une infraction est constatée lors de ce contrôle, l’agent commissionné et assermenté établira un procès verbal d’infraction.

Le maître d’ouvrage s’expose alors à une amende de 45 000 € (et 6 mois de prison en cas de récidive) mais également à une mise en conformité du projet à la RT2012, ce qui implique généralement un coût de travaux non négligeable.

En effet, il est important de noter que le maître d’ouvrage s’engage dans les moyens mis en place pour que son projet soit conforme à la RT2012 lorsqu’il remet les attestations au dépôt de permis de construire et à l’achèvement des travaux. La fiabilité du bureau d’études thermiques et de l’organisme en charge de délivrer l’attestation de fin de chantier est donc bien un élément de choix primordial, de même que la vérification que ces acteurs disposent bien d’une assurance décennale pour leur activité.

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