Philippe Giorgi est architecte à Vauhallan, dans l’Essonne. Il nous fait part de sa collaboration avec Sénova, comment il conçoit la complémentarité des missions de l’architecte et du thermicien et comment la RT2012 n’a finalement pas tant impacté la liberté de ses choix architecturaux.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours d’architecte ?

A l’âge de 15 ans, la conseillère d’orientation a pointé du doigt mes mauvaises notes en maths et je savais que j’étais bon en dessin. Elle m’a alors conseillé de devenir architecte et c’est resté depuis ce jour une réelle vocation. J’ai un peu galéré pour décrocher mon baccalauréat et je me suis ensuite régalé au cours de mon cursus de 6 ans en école d’architecte où je suis passé de dernier à premier de la classe.

J’ai commencé par concevoir la maison de mes parents et je me suis naturellement spécialisé dans la maison individuelle et j’ai gardé cette étiquette que j’ai largement développée. J’ai déjà travaillé avec des constructeurs mais je n’ai pas apprécié l’absence de contact humain, et le fait que ce n’est pas l’esthétique qui compte mais le seul aspect financier. Je me suis alors mis à mon compte et créé mon propre cabinet d’architecte pour concevoir des projets réellement personnalisés d’architecture moderne avec une écoute très attentive des envies du client.

La RT2012 a-t-elle impacté votre activité ?

C’est effectivement une contrainte qui ne va pas forcément dans le sens du développement d’une maison vitrée, lumineuse et esthétique comme j’ai l’habitude de le faire. Lorsque le terrain permet une orientation au sud, il n’y a pas de problème mais lorsque je suis obligé d’orienter les vitrages au nord, c’est plus compliqué à cause de l’indicateur de conception bioclimatique (le BBio). Il y a toujours de nouvelles contraintes supplémentaires qui viennent se greffer aux autres et le jeu c’est de garder notre marge de manœuvre malgré ces contraintes.

A vrai dire, je suis plutôt satisfait de constater que je n’ai pas eu de réel problème pour l’instant avec la RT2012 puisque j’arrive avec mon bureau d’étude thermique à trouver des solutions techniques qui n’impactent pas mes choix architecturaux.

Pourquoi avoir choisi Sénova et comment articulez-vous votre travail avec celui du thermicien ?

J’ai choisi Sénova parce qu’ils ont fait la preuve de leur professionnalisme, de leur réactivité et correspondent à l’idée que je me fais d’une collaboration entre bureau d’étude thermique et architecte.

Sénova s’efforce de ne pas toucher aux choix architecturaux du client et va tenter de trouver les meilleures solutions pour respecter la RT2012 en jouant sur l’enveloppe et les équipements. C’est important pour moi de ne pas être intrusif dans leur conseils de performance énergétique et qu’en retour ils ne modifient pas mes plans. Cela marche très bien puisque je ne travaille désormais qu’avec eux.

Quel conseil donneriez-vous à un particulier ?

Je lui conseillerais de s’entourer de professionnels expérimentés et de penser dès la phase conception, comme je le préconise depuis longtemps, à la conception bioclimatique du projet pour après avoir le plus de libertés possibles dans les choix architecturaux par la suite. Cela signifie prendre garde à l’orientation de la maison, l’ensoleillement et les arbres environnants : arbre à feuilles caduques au sud pour contenir la chaleur en été et éclairer en hiver et à feuille persistantes plutôt au nord ou à l’ouest pour couper le vent.

Propos recueillis par Valentin Martinez

N’hésitez pas à faire appel à un bureau d’étude thermique fiable, réactif et compétent qui saura trouver les meilleures solutions techniques pour allier à la fois l’énergétique, l’esthétique et le fonctionnel dans votre logement et ne pas changer vos choix architecturaux.